09/02/2008

■ Ville de Constantine -Algerie


■ Le "Who's Who" de l'intelligence économique française



Ce Who's Who est composé de 8 des personnalités les plus marquantes de l'intelligence économique en France. Ce choix, cette sélection est volontairement subjectif et évidemment non exhaustif.
Tout d'abord les personnalités "politiques".

Bernard CARAYON, 47 ans est député (UMP) du Tarn et maire de Lavaur. Membre de la commission des Finances, il est rapporteur spécial du budget du SGDN (Secrétariat Général de la Défense Nationale) et du Renseignement.
Il est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Parus, titulaire d’un DEA de Droit public, d’études politiques et d’un DESS de Défense.En janvier 2003, le Premier Ministre, Jean-Pierre RAFFARIN, l’a chargé d’une mission pour laquelle il a remis en juin 2003 un rapport intitulé « Intelligence économique, compétitivité et cohésion sociale », publié à la Documentation Française.Son rapport est à l’origine de la prise de conscience de l’Etat français sur le sujet de l’Intelligence Economique.
Source photo : http://www.ump.assemblee-nationale.fr/.ump.assemblee-nationale.fr/




Alain JUILLET est actuellement Haut Responsable chargé de l’intelligence économique au Secrétariat Général de la Défense Nationale (SGDN).
Diplômé des Hautes Etudes de Sécurité intérieure, du CPA et de Stanford, colonel de réserve, après une vaste carrière dans le privé (DG de Suchard en 1985, administrateur directeur général de la Générale Ultra Frais, président de Marks & Spencer France en 2002 il est nommé en octobre 2003 Directeur du renseignement à la Direction Générale des Services Extérieurs (DGSE) puis le 31 décembre 2004, Haut Responsable chargé de l’intelligence économique au SGDN par le Président de la République.
Source photo : www.dgse.org
Rémy PAUTRAT, ancien préfet.
Extrait d'un communiqué de presse rédigé (par moi) à l'occasion de la remise du prix spécial IEC de l'académie de l'intelligence économique en 2005.







"Rémy Pautrat est l’un des précurseurs de l’intelligence économique en France. Personnalité très respectée du renseignement français, cet ancien patron de la DST (de 1985 à 1986) et du SGDN, le Secrétariat Général de la Défense Nationale (de 1994 à 1996), a été très tôt convaincu de l'importance du rôle de l'Etat en matière d’intelligence économique Nationale et du soutien qu’il devait apporter aux entreprises françaises. Il met ainsi en place dans le cadre de ses fonctions au SGDN, le premier dispositif national de compétitivité et de sécurité économique, véritable préfiguration du poste de haut responsable en charge de l’intelligence économique qui sera créé 10 ans plus tard.Mais c’est sans doute en tant que Préfet de région que son action en matière d’intelligence économique a été la plus remarquée. Préfet de la région Basse-Normandie en 1996, il imagine le premier schéma régional d’intelligence économique en France, puis lance l’idée des premiers pôles stratégiques, en partenariat avec le Conseil régional et l’ADIT, préfiguration des actuels pôles de compétitivité. Il est aussi l'initiateur des premières assises régionales de l'intelligence économique à Caen. « Il faut sensibiliser et former les entreprises, les élus et les fonctionnaires à la gestion stratégique de l’information au profit du développement économique » avait-il alors déclaré en véritable visionnaire. Préfet du Nord Pas-de-Calais en 1999, il y crée, en partenariat avec des chefs d’entreprise de la région et l’université Lille 2, le CDIES, le Comité pour le Développement de l’Intelligence Economique et Stratégique. En 2002, Préfet évaluateur de l’action des préfets en poste territorial, il est l’un des initiateurs des premières expérimentations régionales d’intelligence économique..."


Bernard ESAMBERT est l'un des pionniers français de l'intelligence économique. Après avoir occupé différents postes au Ministère de l'Industrie il rejoint le Cabinet de Georges Pompidou, alors premier ministre, puis celui de Maurice Couve de Murville et enfin, à nouveau, celui Pompidou devenu entre temps Président. En 1974, il entre au Crédit Lyonnais qu'il quitte en 1977 pour le poste de Président Directeur Général de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild puis de SOFIREC en 1980 et, deux ans plus tard, de Président du Directoire de la Compagnie Financière Holding. Bernard Esambert, membre du collège de la COB, co-préside Bolloré et les Conseils de surveillance de Lagardère-Groupe, Arjil, Biomérieux-Pierre Fabre, Devoteam, l'Institut de l'Entreprise. Il préside aussi la Fondation Française pour la Recherche sur l'Epilepsie et la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau. Il a également présidé de 1985 à 2000 l'Ecole Polytechnique, l'Institut Pasteur, le Centre Français du Commerce Extérieur, l'AGEM. Auteur de "Le 3ème Conflit Mondial" (Plon 1977), "La Guerre Economique Mondiale" (Orban 1991), "Pompidou, Capitaine d'Industrie" (Odile Jacob 1994).
Bernard Esambert est aussi président de l'Académie de l'Intelligence Economique et du Club des Vigilants (d'où est issue cette biographie).
Source photo : http://www.clubdesvigilants.com/

Bernard BESSON a été de 1988 à 1990 chef de cabinet du directeur central des Renseignements Généraux. De 1990 à 1993 il devient chargé de mission auprès de directeur central de la DST puis participe a de nombreux audits techniques des services de renseignement et de police judiciaire dans le cadre de l’IGPN. Contrôleur Général de la Police Nationale, il dirige de 1998 à 2004 la Sous Direction des Courses et des Jeux au Ministère de l’Intérieur. Il est actuellement chargé de mission à l’Intelligence économique au ministère de l’intérieur et fait partie de Groupe Permanent présidé par Mr. Alain Juillet où il a notamment en charge la formation.
Bernard Besson est également romancier et auteur de nombreux ouvrages de référence dans le domaine de l’intelligence économique (« Introduction à l’intelligence économique », « du renseignement à l’intelligence économique », « l’audit d’intelligence économique »…). Membre fondateur et membre du conseil d’administration de l’AFDIE, il enseigne également l’intelligence économique à l’université de Marne la Vallée et dans de nombreux autres établissements supérieurs.
Source photo : http://www.voxlatina.com/

■ L’intelligence économique en Algérie

Le développement de l’intelligence économique en Algérie est primordial pour les entreprises algériennes confrontées à la mondialisation et une concurrence accrue.mardi 9 janvier 2007.
En Algérie, rares sont les chefs d’entreprise qui accordent à ce concept tout l’intérêt qu’il mérite, en raison de la confusion qui est faite entre l’intelligence économique et l’espionnage qui utilise des procédés illégaux pour avoir accès à une information. C’est ce qui ressort en substance du débat animé, hier, au forum d’El Moudjahid par des experts économiques et des consultants spécialistes dans le domaine de l’information et de la communication.
Tout en définissant l’intelligence économique comme étant une pratique légale consistant à rechercher, traiter et diffuser l’information en vue de son exploitation, les experts participant au débat sur l’intelligence économique en Algérie, ont indiqué que ce concept est traduit actuellement dans les entreprises modernes par la veille informationnelle, une activité qui consiste à étudier des informations stratégiques pour permettre d’anticiper les évolutions et les innovations du marché. L’information devient, de ce fait, un produit que les entreprises doivent exploiter intelligemment pour pénétrer des marchés, préserver des acquis ou s’imposer sur des créneaux économiques.
De l’avis de certains intervenants, plusieurs sociétés étrangères ont réussi à s’imposer sur le marché algérien, faire de l’ombre aux entreprises algériennes et arracher des parts importantes à l’exportation grâce à des procédés relevant, essentiellement, de l’intelligence économique. C’est la raison pour laquelle, un conseil de gouvernement a été récemment consacré à cette problématique dans le cadre du dossier portant « Stratégie et politiques de relance et de développement industriel » en Algérie, présenté par Abdelhamid Temmar, ministre des Participations et de la Promotion des investissements.
Le gouvernement définit, à ce propos, l’intelligence économique comme étant un travail de « recueil, d’analyse, de traitement et de diffusion de l’information pertinente et utile qui contribue à la production des connaissances indispensables à la prise de décision et au pilotage des entreprises constituant le tissu industriel national ». Incluse désormais dans la stratégie nationale industrielle du pays, l’intelligence économique devrait, aux yeux des autorités publiques, bénéficier d’une large diffusion au sein des entreprises publiques et privées afin de garantir « la sécurité du patrimoine technologique et industriel national ».
Synthèse de Rayane, algerie-dz.com D’après El Watan
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■ La formation de l’intelligence économique une nécessité pour les entreprises algériennes

UFC

L'intelligence économique sera enseignée pour la première fois en Algérie, à l'initiative de l'Université de la formation continue (UFC) et une formation en post graduation démarrera à cet effet, cette année, a-t-on appris par cette dernière. En effet, cette nouvelle spécialité permettra de former de futurs managers ainsi qu'elle sera d'une grande utilité pour les entreprises algériennes. De ce fait, le recteur de l'UFC a indiqué récemment que "cet enseignement sera pris en charge par des spécialistes algériens et étrangers et une convention est déjà signée avec une université parisienne". Cependant, cette nouvelle discipline est jugée nécessaire pour les entreprises et l'économie nationale en général. Par ailleurs, les différents spécialistes économiques disent que cette démarche est devenue aussi une nécessité primordiale aussi car l'intelligence économique est indispensable en Algérie pour les entreprises confrontées à la mondialisation surtout. Cela veut dire que les chefs d'entreprises algériens doivent bien prendre conscience de ces mesures. Dans ce sens, les spécialistes estiment que les entreprises algériennes doivent intégrer ce concept qui consiste à recueillir en quelque sorte des informations. Ainsi, certains préconisent même que soit enseigné l'entreprenariat aux lycéens et aux universitaires. De ce fait, M. Abderrahmane Abdou, chercheur au Cread, a déclaré pour sa part que cette discipline s'impose de plus en plus dans la mesure où nous vivons dans un monde qui change constamment. Pour lui, dans notre pays, les entreprises ont pratiqué depuis toujours la collecte de l'information et non pas l'intelligence économique. "Chaque entreprise avait son système d'information qui est confondue avec la communication, mais aujourd'hui, les chefs d'entreprise ont compris que l'information doit être au centre de leurs entreprises. L'information économique devient un véritable produit économique", a-t-il ajouté. Pour ce spécialiste, "l'entreprise est influencée par son environnement et l'Etat doit aider les petites et moyennes entreprises en leur créant un système d'intelligence économique car son rôle est de les assister". Dans ce contexte, M. Abdou a indiqué que dans certains pays, des structures chargées de l'intelligence économique ont été créées, mais en Algérie, ce type de structures n'existe pas et cette fonction doit être donc utilisée. A ce propos, il a aussi indiqué qu'il est impératif d'enseigner cette nouvelle discipline dans toutes les spécialités universitaires (économie, psychologie, commerce…) en ajoutant encore "nous devons veiller à donner le profil de cette formation à l'avenir". Il est utile de souligner que l'intelligence économique est l'ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement, de distribution et de protection de l'information obtenue légalement, utile aux acteurs économiques en vue de la mise en œuvre de leurs stratégies individuelles et collectives. Ainsi d'autres définitions sur l'intelligence économique, à savoir premièrement une politique de compétitivité, d'accompagnement des entreprises sur les marchés mondiaux ; ensuite, une politique de sécurité économique qui s'appuie sur la définition d'un périmètre stratégique de l'économie nationale, c'est une politique d'influence, notamment auprès des organismes où s'élaborent les normes qui règlent la vie économique.
Synthèse Samira Hamadi
- LeMaghrebdz.com

■ les entreprises algeriennes entre intelligence economique et espionnage

Safia Berkouk, Jeune-independant.com
mardi 9 janvier 2007 par Spynews
Définie comme tous les moyens déployés pour collecter l’information utile au développement d’une entreprise, l’intelligence économique ne fait pas encore partie de la culture d’entreprise en Algérie et n’est pas près de l’être. En l’absence d’une véritable culture de l’information et de systèmes d’informations efficients et face aux difficultés de l’accès aux informations, l’intelligence économique demeure au stade du simple concept dont les contours sont encore loin d’être maîtrisés.
C’est du moins ce qui ressort de la table ronde qu’a abritée hier le forum d’El Moudjahid et qui a été animée par des universitaires et des spécialistes du monde économique et de la gestion des entreprises. Si les animateurs et les participants à cette rencontre ont été unanimes à admettre l’importance de l’intelligence économique dans la vie d’une entreprise pour être en mesure de faire face à la concurrence étrangère et à trouver de nouveaux marchés, leur perception du contenu même du concept d’intelligence économique a toutefois donné lieu à quelques divergences.
Certains experts ont en effet estimé que l’intelligence économique est indissociable de l’espionnage économique, laissant entendre que les entreprises algériennes ne doivent avoir aucun scrupule à le faire, car il s’agit pour elles de se défendre par tous les moyens face à la concurrence.
C’est notamment le cas pour M. Réda Amrani, consultant en économie industrielle, qui estime qu’il faut se débarrasser de cette « fausse pudeur » qui consiste à faire le distinguo entre l’intelligence et l’espionnage économiques. Un avis quelque peu partagé par M. Abdou Abderrahmane, chercheur au CREAD, qui a laissé entendre que l’intelligence économique doit être considérée comme de l’espionnage, puisque dans tous les pays avancés qui ont adopté ce concept ce sont d’anciens agents secrets qui ont reçu la mission de le faire développer.
Or, les débats ont laissé apparaître qu’en Algérie une certaine frilosité persiste quand il s’agit de reconnaître la concordance de l’intelligence et de l’espionnage économiques. C’est ainsi que M. Amar Makhloufi, ancien ministre de l’Industrie et de l’Energie, a attiré l’attention de l’assistance sur le sens anglo-saxon du mot intelligence.
En tout état de cause, espionnage ou pas, l’importance de l’intelligence économique pour une entreprise n’est pas à démontrer, mais elle ne saurait être possible « en l’absence d’une démocratisation de l’information », a soutenu M. Abderrahmane, en ajoutant que l’intelligence économique est également une question de l’Etat.
De son côté, M. Boughachiche, professeur de management, a souligné que le développement de l’intelligence économique en Algérie bute sur un sérieux problème, celui des difficultés d’accès aux sources d’informations. Sans compter qu’elle doit être accompagnée de veille et d’organisation informationnelle.
Les animateurs de la table ronde ont, par ailleurs, estimé que la mise en œuvre de l’intelligence économique implique pour les entreprises la nécessité de structurer et de sécuriser leur système d’information et d’inculquer une véritable culture de l’information.
En attendant, le recteur de l’université de la formation continue, M. Mnaouar a fait savoir que depuis cette année il a été introduit une formation en postgraduation spécialisée en intelligence économique, scientifique et technique.
Spynews
URL de la source : http://www.jeune-independant.com/article.php?articleId=28394

■ EXTRAITS

SOMMAIRE


Mettre en place et optimiser un système d’intelligence économique
Gérer le risque pour protéger l’entreprise
Utiliser l’arsenal juridique
Déterminer le risque sécuritaire global
Prendre en compte les risques entrepreneuriaux et manageriaux
Construire et piloter la mission de protection
Assurer la sureté des personnes et la protection du patrimoine

Résumé
Le présent ouvrage tend à démontrer que seule la mise en place d’un système d’intelligence économique dans l’entreprise permet la création d’une véritable intelligence des risques, nécessaire pour prévenir les menaces et les crises.La protection de l’entreprise s’apparente, elle-aussi à un système, à une manière de penser et d’agir qui puise dans l’intelligence économique de l’organisation, dans et hors de ses murs, les informations utiles à la prévention, à la gestion des risques et à celle des crises.Une entreprise mieux informée est une entreprise mieux défendue. Comme l’intelligence économique, l’intelligence des risques débute par une fréquentation de l’ignorance.
Ce que l’on appelle la gestion des risques est d’abord une « gestion de l’information » car un risque mal connu est un risque mal géré. Le concept d’intelligence des risques englobe un horizon beaucoup plus vaste que le contenu législatif, réglementaire, scientifique, sociologique et technique de chaque risque. Cette vision générale à moyen et long terme, dans et hors des murs de l’organisation, transforme l’entreprise vigilante en organisation apprenante et prospective. L’intelligence des risques est une manière concrète d’entrer dans le processus d’intelligence économique.
Les quatre familles de risques répertoriés dans cet ouvrage ne doivent pas effrayer le lecteur. La constitution et la mise à jour régulière du panorama des risques ne sont pas des exercices insurmontables. La mise en œuvre d’un schéma directeur, d’une délégation de pouvoir, d’une charte de sécurité/sûreté est à la portée de n’importe quelle organisation du secteur public ou privé. Dans les PME/PMI une relecture du présent ouvrage par le chef d’entreprise ou le cadre chargé à temps partiel de l’intelligence des risques doit permettre une réévaluation des menaces, leur mise en perspective et la création d’une véritable mission de protection.
Ce livre n’est pas seulement un commentaire, il est une méthode de classement, de traitement et d’exploitation de l’information. Il est l’architecture et le gros œuvre d’une mémoire spécifique souvent négligée. Chaque paragraphe de chaque chapitre est constitutif d’un dossier destiné à être enrichi ultérieurement par d’autres informations en rapport avec le sujet. Ces informations viendront sous forme de coupures de presse, notes d’information ou rapports plus volumineux enrichir le patrimoine informationnel de l’entreprise. Cet ouvrage constitue également une « tête de réseaux ». Chaque risque, chaque « espace dédié » sera enrichi par la liste des personnes concernées qu’il s’agisse de membres de l’entreprise ou d’acteurs extérieurs. Chaque compétence doit être mise en rapport avec un ou plusieurs risques. La fréquentation quotidienne des risques les rend plus familiers, plus fréquentables et plus faciles à éradiquer. L’intelligence des risques, on l’aura compris, est d’abord une communauté. C’est l’animation de cette communauté d’alerte et d’analyse qui constitue le cœur du métier de directeur de la gestion des risques. Ce chef d’orchestre omniprésent est un chef de réseau, capable de multiplier les rencontres, de saisir les opportunités, permettant de comprendre et de prévenir les menaces ou les crises.


E:\definir intelligence\Intelligence des risques.htm

■ Définition de l’intelligence économique et des concepts qui y sont liés

Afin de répondre à la problématique présentée dans le sujet, voici une synthèse qui regroupe les principales idées des sources mentionnées dans notre blog. Nous proposons d’abord une définition de l’intelligence économique, ensuite nous expliquons le dispositif mis en place dans les entreprises, avant de montrer en quoi l’intelligence économique constitue un atout pour les firmes américaines. Nous finissons par évoquer les différentes aides qui leur sont fournies en matière d’intelligence économique.


I ) Définition de l’intelligence économique et des concepts qui y sont liés

Il existe de nombreuses définitions de l’intelligence économique. Nous avons retenu celle qui nous semble la plus pertinente, qui la définit comme « l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement, de distribution et de protection de l’information utile aux acteurs économiques et obtenue légalement » (rapport Martre, 1994).Le but de l’intelligence économique est de fournir aux entreprises ou à l’Etat les connaissances utiles à la compréhension de leur environnement afin d’ajuster leur stratégie.
L’intelligence économique repose essentiellement sur les différentes pratiques de veille dont voici les principales :

- la veille technologique, qui consiste à se tenir informé des avancées scientifiques, techniques et technologiques (brevets, publication, nouveaux produits, services, matériaux, procédés e fabrication…)
- la veille concurrentielle : il s’agit de surveiller la stratégie, les forces et les faiblesses des concurrents actuels et potentiels.
- la veille commerciale, qui consiste à s’informer sur l’environnement commercial des entreprises (clients, marchés, fournisseurs…)
- la veille stratégique : il s’agit de déterminer les opportunités et menaces des marchés, à plus long terme, afin de prendre les meilleures décisions stratégiques.

On distingue également différents niveaux de veille : la veille au sein de l’entreprise (que nous développons dans la partie suivante) et la veille institutionnelle (au niveau des secteurs d’activités).

Au sein de l’entreprise, on parle aussi d’intelligence marketing ou d’intelligence compétitive. Ces notions sont complémentaires dans une démarche d’intelligence économique mais ont des objectifs différents :

- l’intelligence marketing (marketing intelligence) : basée sur les études de marchés, elle a pour objectif une meilleure organisation et efficacité du marketing produit et service d’une entreprise.
- l’intelligence compétitive (competitive intelligence) : basée sur la veille concurrentielle, elle a des objectifs d’aide à la décision et à la planification stratégique.
Ces pratiques ont un objectif commun : une meilleure compétitivité des entreprises.


II ) Le Dispositif d’Intelligence Economique dans les entreprises

1. Une organisation bien implantée…

De nos jours, il semble primordial de posséder une cellule d’intelligence économique dans sa propre organisation afin d’être le plus compétitif possible. Ainsi, il ne semble pas étonnant de constater que les principales firmes américaines tirant le meilleur profit de l'intelligence compétitive soient Microsoft, Motorola, IBM, Procter & Gamble, General Electric, Hewlett Packard, Coca Cola et Intel. En effet, elles possèdent toutes assez de moyens pour intégrer l’intelligence économique dans leur système.

Cependant, il faut savoir qu’à la fin des années 80, le dispositif américain d'intelligence économique assista à une réorientation, suite à une perte de compétitivité de l'économie américaine. Désormais, la politique économique se mit au service des entreprises (Cf quatrième partie)

Cette cellule d’intelligence économique peut être représentée de la manière suivante :

Source : http://www.infoguerre.com/article.php?sid=588


Ainsi, le dispositif va être à la charge d’un Knowledge Manager dont le rôle sera d’ « entendre, comprendre et agir ». Cependant, la cellule rassemblera plusieurs spécialités, avec, à sa tête, un directeur. Nous avons donc les spécialistes juridiques, technologiques et du renseignement, chacun de ces spécialistes ayant un rôle bien défini.

Cependant, l’intelligence économique fonctionne à tous les niveaux de l’entreprise, c’est-à-dire que tous les employés peuvent être des acteurs de ce système : ils peuvent très bien recevoir une information et la faire circuler par la suite. Pour cela, il est important de ne pas refermer le système sur elle-même, mais de l’ouvrir sur l’extérieur tout en sachant préserver ce qui doit l’être, aux yeux et oreilles des concurrents. En effet, les grandes firmes, comme celles citées au début de cette partie, n’hésitent pas à mettre à disposition de leur personnel, à l'échelle planétaire et en temps réel, un ensemble d'informations sur l'état de la concurrence, des technologies et des comportements des clients.


2. … Et des outils divers et variés

Bien entendu, un des principaux outils de l’entreprise vient de ses employés comme nous l’avons vu dans le paragraphe précédent. Cependant, les entreprises américaines se sont surtout focalisées sur leur propre concurrence : celle de leur marché intérieur. Elles ont donc du s’orienter par la suite à la concurrence internationale de plus en plus menaçante, par l’arrivée du Japon et des nouveaux pays industrialisés sur leur territoire. Pour cela, le gouvernement n’hésita point à partager certains de leurs outils comme certains moteurs de recherche, très performants, que les entreprises américaines vont continuer à développer. Ainsi, nous retrouvons par exemple Topic (créé par la CIA), Name Tag (développé par SRA International, une société qui travaillait jusqu’à ces derniers temps exclusivement pour les Forces armées américaines et la communauté du renseignement US), DR-Link (Document Retrievial through Linguistic Knowledge, développé par la société américaine Textwise), Autonomy Web Researcher et Autonomy Press Agent (créé par la société Autonomy Inc.), Technology Watch (développé par IBM)…

De plus, nous pouvons parfois trouver des outils moins conventionnels comme le « pantouflage transatlantique[1] », c’est-à-dire des anciens ministres et les hauts fonctionnaires français qui décident de travailler pour les entreprises américaines afin de les aider "à comprendre les spécificités locales des grands pays où celles-ci opèrent". En réalité, ils correspondent à de véritables ouvertures sur les hautes administrations françaises ou encore européennes.







III ) L’intelligence économique : un atout pour les entreprises américaines

Les entreprises américaines utilisent avant tout l’intelligence économique pour surveiller leurs concurrents et évaluer les opportunités et menaces des marchés.

L’intelligence économique permet notamment d’éviter des surprises qui pourraient nuire à l’entreprise et d’obtenir des avantages compétitifs en réduisant leur temps de réaction.

C’est également une aide à la prise de décision stratégique et à la planification des actions. Ce n’est donc pas un hasard si 82% des entreprises américaines dont le chiffre d’affaire dépasse les 10 milliards de dollars possèdent un service d’intelligence économique. L’intelligence économique les aide à être plus compétitive et performante.


IV) Les différentes aides fournies aux entreprises américaines en matière d’intelligence économique

1. Services fournis par l’Etat américain :

L’activité de l’Etat américain dans le dispositif d’intelligence économique aux entreprises est mise en évidence par la création de nombreux moyens institutionnels et législatifs. Ainsi, pour assurer la compétitivité des entreprises américaines dans les secteurs sensibles comme les télécommunications ou les systèmes d’information, l’Etat a fondé un certain nombre de conseils :

- National Economic Council : ce conseil centralise les outils et les informations
- Advocacy center: ce centre menant une stratégie de type guerre économique aide financièrement les exportateurs américains et dénonce les pratiques irrégulières de leurs concurrents
- le National Technical Information Service (NTIS) : son rôle est de gérer les données techniques
- le Critical Technologies Institute (CTI) : cet institut créé en 1990 par le congrès américain développe des technologies nouvelles pour les entreprises
- le National Research Service (NRS) : il regroupe une grande partie des travaux des experts du monde universitaire et industriel.

En outre, le gouvernement américain a voté plusieurs lois fédérales afin de protéger ses entreprises nationales et notamment leur savoir :

- Le Cohen Act : cette loi adoptée en 1996 permet de punir le vol de secrets d’affaires c’est à dire toute forme et tout type d’informations techniques, financières, commerciales…
- le Omnibus Trade and Competitiveness Act (spéciale 301): cette loi datant de 1988 permet la protection des droits de propriétés intellectuelles
-
La protection des entreprises nationales américaines par l’Etat est non négligeable et peut parfois s’effectuer de manière offensive avec la mise au point d’écoutes téléphoniques ou de campagnes de déstabilisation des produits d’entreprises étrangères sur Internet.


2. Autres services non fédéraux:

Les entreprises américaines dans leur dispositif d’intelligence économique peuvent aussi faire appel à des organismes non fédéraux qui proposent des services comme des expertises ou des analyses :

- Fuld & Company Inc. : leader mondial dans les services d’intelligence économique aux entreprises
- Richard Combs Associates
- Competitive Intelligence Services Inc.
- SCIP : organisation qui regroupe les professionnels de l’intelligence économique

Les entreprises américaines ont aussi à leur disposition les cabinets d’audit constituant le Big 6 (Ernst & Young, Price Waterhouse, Deloitte-Touche-Tohmatsu, Arthur Andersen, Coopers & Lybrand et KPMG) possédant des informations aussi bien financières que techniques sur les sociétés étrangères.

Source : http://www.dst.cerist.dz/seminaire/Communications/Conesa.pdf


Conclusion

Le dispositif d’intelligence économique dans les entreprises aux Etats-Unis, par son développement, a démontré depuis plusieurs années son efficacité. Ainsi, les Etats-Unis ont conservé leur leadership dans plusieurs secteurs clés de l’industrie relatifs aux hautes technologies.
Cependant, le dispositif d’intelligence économique doit constamment évoluer. En effet, la concurrence de plus en plus soutenue et agressive de la part de pays comme la Chine nécessite une perpétuelle remise en question des entreprises américaines.

[1] Source: http://www.bcarayon-ie.com/articles/050301Cha.html

■ Les prix i-expo 2007

Les prix i-expo 2007i-expo décerne des prix pour valoriser l'innovation dans l'industrie de l'information professionnelle
Communiqué de presse du 14 juin 2007
Le GFII (Groupement Français de l'Industrie de l'Information) en association avec la société Spat, organise la 24e édition de i-expo, le salon leader en Europe continentale des secteurs de l'Information Numérique, de la Veille et de l'Intelligence Economique.
Parallèlement au salon, le congrès i-expo propose des conférences plénières et ateliers pour éclairer décideurs et professionnels sur les enjeux de l'information numérique autour du thème : les nouvelles valeurs de l'information à l'heure du web 2.0.
Désireux de promouvoir l'industrie de l'information professionnelle, les organisateurs d'i-expo, pour la treizième année consécutive, dédient des prix aux organismes les plus innovants.

Questel et la start-up DesignMUSTER reçoivent le Prix i-expo, mention entreprise pour le produit DesignFinder
Remis par Louise GUERRE, PDG du Groupe Serda-Archimag, ce prix récompense un service d'information ou un logiciel, développé par une entreprise, qui répond de façon innovante à un besoin du marché.Le jury a choisi de mettre en avant ce service regroupant l'information dessins & modèles mondiale et proposant des outils permettant d'associer et d'échanger en temps réel des commentaires, des documents et des photos.
XWiki reçoit le prix i-expo de la Veille et de l'Intelligence Economique pour le produit XWiki Watch
Remis par Thilbault DU MANOIR DE JUAYE, Rédacteur en chef de Regards sur l'IE, ce prix récompense le service ou l'outil qui répond de façon innovante aux besoins d'une activité de veille ou d'intelligence économique.Le jury a choisi de récompenser une nouvelle approche de la veille, basée sur le temps réel avec une approche collaborative, à partir d'outils Open Source. Ce type d'approche permet de diffuser largement dans le monde professionnel les pratiques de veille.
Le diplôme de troisième cycle en Intelligence Economique à l'Université de la Formation Continue d'Alger reçoit le prix spécial du jury récompensant la meilleure initiative de l'année
Remis par André-Yves PORTNOFF, Directeur de recherche associé de Futuribles, ce prix récompense une initiative (non commerciale) dans le secteur de l'information professionnelle, émanant aussi bien d'une société, d'un organisme public, d'une association, d'un groupe de travail... (sur dossier ou sur proposition du jury)i-expo s'imposant de plus en plus comme une manifestation d'envergure internationale, le jury a décidé cette année de mettre à l'honneur des initiatives internationales. Le jury a choisi de récompenser cette initiative qui fait de l'Intelligence Economique le moteur de développement des industries créatrices de haute valeur ajoutée en Algérie.
Swets reçoit le prix du meilleur stand
Remis par Francis MOATY, Directeur du Mastère Intelligence scientifique, technique et économique de l'ESIEE, ce prix récompense le dynamisme et la convivialité de l'équipe de Swets, ainsi que l'originalité du stand.

Le jury des prix i-expo 2007
Président du jury : Francis MOATY, Directeur du Mastère Intelligence scientifique, technique et économique, ESIEE
Philippe BONNY, Directeur Général, INEVIDENCE
Nathalie BOULANGER, Responsable Intelligence Economique, ARITT Centre
Ludovic BOUR, Responsable du Département Intelligence Economique & Innovation, Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d'Industrie
Jérôme DELACROIX, Consultant en management coopératif, Cooperatique
Geoffrey DELCROIX, Chargé d'études, Futuribles
Thilbault DU MANOIR DE JUAYE, Rédacteur en chef, Regards sur l'Intelligence Economique
Isabelle GAUTHERON, Responsable de l’Infothèque Cité de l’eau, SIAAP, ADBS
Jean-François PEPIN, Délégué Général, CIGREF
Michel REMIZE, Rédacteur en chef, Archimag
Philippe STEUER, Secrétaire général, Association des Auditeurs en Intelligence Economique de l'IHEDN Les membres du jury sont indépendants des organisateurs d'i-expo.

Pour toute information complémentaire :http://www.i-expo.net/
Contact Presse :Ruth Martinez, 01 43 72 96 52gfii@gfii.asso.fr

■ Les partenaires de l'ESAA

L'Ecole Supérieure Algérienne des Affaires est un établissement d'excellence d'enseignement supérieur de gestion concrétisant la coopération entre l'Algérie et la France.
Créée par un accord intergouvernemental entre ces deux pays datant du 13 juillet 2004, ratifié par Décret présidentiel n°05-320 du 12 septembre 2005 (JO n°63 du 14 septembre 2005), l'ESAA est un établissement public administratif à vocation spécialisée, qui délivre des diplômes d'Etat algériens et français de Master (cursus LMD), des MBA et des formations professionnelles de haut niveau.
Alors que la Chambre Algérienne de Commerce et d'Industrie (CACI) exerce la tutelle de l'école, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris (CCIP) coordonne un consortium d'appui qui définit la pédagogie, regroupant quatre écoles de grande notoriété internationale (HEC, ESCP-EAP, Euromed-Marseille et l'ESA de l'Université de Lille 2). Ces quatre institutions envoient l'essentiel des professeurs de l’ESAA. Des enseignants de l'INC et de l'ESC ainsi que des professionnels interviennent également.
L'ESAA dipose donc de nombreux partenaires, qu'ils soient académiques ou institutionnels. Cette partie est donc l'occasion de les présenter tous.
http://www.esaa.dz/Pages-web/partenaires/accueil-partenaires.htm








■ Le mot du Directeur Général

En cette période de fin d’année universitaire, l’ESAA se place dans une période de recrutement de la troisième promotion du Master en gestion, tandis que la première promotion arrive en bout de course, terminant à la fin de ce mois pour certains et en septembre pour les autres.
Après deux années d’aventure de pionniers, nos 48 étudiants de Master 2 peaufinent leurs mémoires de fin d’études et sont (ou se préparent à partir) en stage mission en entreprise. Ils ont déjà, par les nombreux contacts qu’ils ont eus, via les parrainages ou les stages, un pied dans le monde de l’entreprise.
Ils verront alors quelle fut leur chance d’avoir un corps professoral si diversifié et d’une telle qualité pendant ces deux années de labeur.
Les candidatures pour la troisième promotion du Master sont reçues jusqu’au 1 er juillet (1° session de recrutement) et au 12 septembre (2° session). Je me rends avec plaisir en cette période pour des réunions d’information dans diverses grandes écoles ou universités tant de l’algérois que de province. Chaque fois, je me rends compte des potentialités d’un grand nombre d’étudiants et œuvre pour que notre école puisse accueillir les très bons éléments qu’attendent les entreprises du pays.
Alors que la troisième promotion du MBA Exécutif a démarré en janvier avec énergie ses 18 mois de scolarité, la deuxième a terminé ses cours et ses participants préparent le rapport de consultant qui sera soutenu début juillet, marquant ainsi le terme de leur scolarité.
Nous nous réjouissons de la mise en place d’une cellule communication (interne et externe) animée par deux volontaires issus d’Euromed-Marseille. L’arrivée d’un collaborateur d’ESCP-EAP en charge du développement a permis la mise en route de programmes de formation permanente pour répondre à la demande des entreprises. Cette mise en place se fait toujours en étroite collaboration avec le consortium académique.
Malgré les retards concernant la finition du bâtiment, c’est un plaisir que d’y travailler et d’y réunir à diverses occasions (visites, conférences…) qui rythment la vie de l’école, sous un même toit, des entrepreneurs, des académiques et nos étudiants. La bibliothèque est maintenant opérationnelle et donne envie de travailler dans un cadre particulièrement adapté.
Notre école, malgré son jeune âge, vient d’être admise au sein de deux réseaux académiques prestigieux, l’EFMD (European Foundation for Management Development) et l’AUF (Agence Universitaire de la Francophonie).
M. Bernard Bajolet, Ambassadeur de France, lors d’une rencontre récente avec les étudiants, nous a dit combien il voyait l’ESAA non seulement comme un des fleurons de la coopération entre l’Algérie et la France, mais aussi comme un vecteur de promotion sociale et d’égalité des chances.
Notre petite équipe met toute son énergie et sa motivation à ce qu’il en soit ainsi.

Bruno Ponson , Professeur (ESCP-EAP) Directeur général de l'ESAA bponson@esaa.dz01/06/2007
http://www.esaa.dz/Pages-web/mot_du_directeur.htm

■ "Intelligence économique et rôle de l'Etat "

L'Ecole Supérieure Algérienne des Affaires et
l'Université de la Formation Continueorganisent
une rencontre-débat avec

Jean-Marc FALCONE
&
Jacques FANOUILLAIRE
Sous-préfet, Premier Adjoint d'Alain Juillet, Haut responsable en charge de l'Intelligence Economique auprès du Premier Ministre de la République Française

Diplomate, adjoint d'Alain Juillet, chargé de l'Intelligence Economique dans ses aspects internationaux et diplomatiques
tous deux chargés du développement de la politiquepublique d'intelligence économique en France,
le dimanche 3 février 2008 à 17h30 à l'ESAA,
autour du thème"Intelligence économique et rôle de l'Etat "
en présence de Philippe Georgeais, Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle, Chef du SCAC à l'Ambassade de France
Il faut anticiper, c'est la première leçon que reçoit le décideur dans son activité. L'avenir se construit et l'intelligence économique constitue une réponse à ce postulat. Elle aide à prendre des décisions, elle est un outil, une méthode, une attitude, voire une politique, cela fait beaucoup ! L'intelligence économique vise l'acquisition de trois savoir faire essentiels :
D'abord, la capacité à protéger son patrimoine immatériel.
Ensuite l'art d'agir sur son environnement de manière à l'influencer à son profit.
Enfin, pouvoir gérer et exploiter l'information en lui donnant du sens pour produire la connaissance.
L'IE peut aider une entreprise ou un pays dans son développement et sa compétitivité. Elle peut contribuer à la croissance d'un pays en transition comme l'est l'Algérie. Elle peut aider les acteurs à mieux communiquer en interne et vers l'extérieur, à mieux utiliser les synergies, à mutualiser leurs informations, à travailler efficacement en réseau. Dans le contexte actuel, pourquoi les entreprises algériennes ne profiteraient-elles pas de la vision éclairée que peut leur offrir l'intelligence économique ? L’intelligence économique est-elle appelée à remplacer la stratégie ? La qualité ? Le management ? Absolument pas ! L'IE va simplement aider à mieux faire ce que l'on faisait déjà avant sans elle. En quoi l'action publique dans le champ économique est-elle nécessaire aujourd'hui?L'État, au cœur de l'intelligence économique joue le rôle de "réducteur d'incertitudes", par la prise en compte d'un horizon généralement bien plus lointain que celui du marché. Il peut donc donner à ce dernier, non seulement des "signaux", mais aussi une relative sécurité à moyen terme. De plus, l'État peut donner à toutes les entreprises les moyens de lutter à armes égales. Cet événement est organisé en partenariat avec Francis Moaty, Responsable du MS-ISTE de l'ESIEE-Paris, partenaire scientifique de l'UFC d'Alger, créateur du 1er diplôme de IIIe cycle en intelligence économique dans une université algérienne.
Cette rencontre se déroulera dans l’auditorium de l’ESAA, et sera suivie d’une collation, aimablement offerte par la société
http://www.esaa.dz/Pages-web/Archives/IE.html

■ Une école algérienne de l’Intelligence économique

Un accord de partenariat a été signé entre VIP Groupe et l'EEIE

Une école algérienne de l’Intelligence économique

Le rôle de l'Intelligence économique, IE revient encore, cette semaine, au centre de débats de haute facture et de communications d'experts à l'occasion des assises de l'Intelligence économique et de la veille stratégique, qui se tiennent, depuis hier et se poursuivent aujourd'hui, à l'hôtel El-Aurassi.
Un événement important a eu lieu, en marge de ces assises, puisque la première école algérienne de l'Intelligence économique devra voir le jour tout prochainement, en vertu du partenariat signé entre M. Amor Zebar, directeur général de VIP Groupe, (bureau organisateur de cette rencontre), et M. Benoît de Saint Sernin, représentant de l'EEIE (Ecole européenne de l'intelligence économique). Cette école algérienne de l'IE dispensera un programme de formation, à l'attention des cadres d'entreprises et des professionnels et futurs formateurs nationaux, sur 10 semaines, à raison d'une semaine par mois pendant 10 mois, avec 8 semaines de formation en tronc commun et 2 semaines en spécialisation pour devenir enseignant en intelligence économique ou monter une cellule en cette matière au sein d'entreprises. Entendue comme une démarche collective et pluridisciplinaire, l'intelligence économique suppose une modernisation des comportements souvent caractérisée, et c'est le cas au sein de la plupart des entreprises algériennes, par le cloisonnement des tâches et l'absence de partage de l'information. Remédier à ce fâcheux et négatif état des lieux est l'objet de ce vigoureux effort de formation que compte entreprendre le VIP Groupe. L'objectif de cette formation est d'initier les cadres d'entreprise e former de hauts responsables qui puissent accomplir un au travail en réseau pour améliorer la présence de l'entreprise, et la protéger en diffusant et en sécurisant protégeant l'information… "Toutes les entreprises ont besoin de se renseigner sur leurs concurrents, sur les marchés, leurs clients et leurs partenaires. C'est la condition et l'essence même de vie des entreprises… En somme, il faut considérer qu'une profonde rupture s'est amorcée, dernièrement. Elle est causée par l'arrivée de deux phénomènes principaux", explique M. Bertrand Dussauge, directeur du marketing au sein de Datops. "Le premier est que l'économie est mondialisée, il y a la liberté de circulation des biens et des personnes, désormais. Le deuxième facteur est, qu'en plus de la liberté de circulation, l'accès à l'information publiée dans le monde entier est permis à tout le monde à travers l'Internet. C'est pourquoi, il est nécessaire de se positionner, d'être présent, chose qui ne peut se faire sans l'intelligence économique". Ce cadre de l'un de Datops, un des plus grands organismes spécialisés dans les questions de l'intelligence économique estime, contrairement à ce que d'aucuns avancent, que l'Algérie n'est pas "très" en retard concernant l'introduction de l'Intelligence comme outil efficace de la compétitivité. "Déjà en France, on n'a parlé de l'intelligente économique qu'en 1995 et l'Etat n'a pris de sérieuses initiatives qu'en 2003 !", dit-il. "L'Algérie n'est pas vraiment en retard, ni par rapport aux Français, ni par rapport à ses voisins du Maghreb, mais à condition qu'elle prenne conscience rapidement et se décide à l'adopter effectivement…", rassure-t-il. Pour sa part, M. Amor Zebar estime qu'"il est plus que nécessaire de disposer de hauts cadres, de futurs formateurs et consultants en Intelligence économique. Cela est vital pour le développement et la protection de notre économie". "On veut associer des professeurs et des chercheurs algériens à des professeurs qui viendront de l'Ecole européenne de l'intelligence économique, pour une formation de qualité. On fera appel aux experts européens en la matière pour la mise en place d'un cadre adéquat garantissant une formation de qualité aux 25 cadres que nous accueillerons dans un premier temps, par classe...", précise le directeur du VIP Groupe qui n'a actuellement qu'un seul souci : trouver un siège pour cette Ecole ! Zahir Saïfi
http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=2193

■ 3e Colloque international d’intelligence économique

3e Colloque international d’intelligence économique
Un manager branché en vaut deux
Sous le haut patronage du ministre de la PME et de l’Artisanat, NT2S consulting Inc a jeté son dévolu sur l’hôtel El Aurassi pour y organiser deux jours durant (8 et 9 avril) la troisième édition du colloque international d’intelligence économique.
Pour les managers réputés branchés, l’intelligence économique paraît «la seule planche de salut», voire même «un passage obligé» pour améliorer les performances globales de l’entreprise et participer, ainsi, à la croissance économique. Pourtant, tous les spécialistes de ce «module» ne partagent pas le même avis sur la question. C’est le cas par exemple de M. Jean-Louis Levet, éminent universitaire et non moins chercheur de renom qui voit davantage dans l’intelligence économique «plutôt un moyen qu’une fin en soi». Voilà qui nous change un peu d’une part de mythe qui entoure ce concept, comme tous ceux imposés par les standards «unilatéraux» de la mondialisation. Mais que ne ferait-on, n’est-ce pas, au nom de cette même mondialisation ? Toujours est-il qu’il faut comprendre par intelligence économique, pour faire simple «la recherche de toute information pertinente et significative destinée à booster et doper l’entreprise» dans un marché marqué par une concurrence féroce. C’est dire donc s’il est indispensable d’avoir «au moins une information d’avance» sur ses concurrents. Encore faut-il, évidemment, savoir «traiter» cette même information, c’est-à-dire «la gérer au mieux des intérêts de l’entreprise» pour reprendre Jean-Marc Falcone, autre consultant de haut niveau et communicant. Une condition toutefois «nécessaire mais pas pour autant suffisante». Car il ne faut surtout pas croire que l’intelligence économique
«est la panacée idéale» qui rendrait à l’entreprise «ses lettres de noblesse». Il n’y a donc pas de «solution miracle» quand bien même cette autre manière de gérer constituerait «un précieux appoint et outil» parmi d’autres qu’on emprunte à ce qu’il est convenu d’appeler «l’innovation managériale». Bien entendu, on ne perdra pas pour autant de vue «l’impérieuse nécessité de la mise à niveau de nos managers» surtout quand on sait toute l’importance que prend le fameux know-how dans la vie et la survie des entreprises dont on ne connaît que trop
«le fort taux de mortalité» pour paraphraser M. Mohamed Bennini, ci-devant P-DG d’Algex. Désormais, il importe de «penser national et international» et tenir donc compte et du micro et du macro-environnement. Ce qui est une forme d’intelligence économique et de stratégie de veille dans la mesure où «une bonne maîtrise de l’information est une garantie et une assurance certaine pour se prémunir des risques réels et potentiels». Enfin, l’intelligence économique n’est pas toujours «utilisée à bon escient» selon certains spécialistes, puisque quelque part «utilisée à d’autres fins». Même si dans ce domaine, en particulier, la fin peut justifier les moyens…
A. Zentar
http://www.lejourdalgerie.com/Editions/090407/une/Lejour.htm

■ Algérie: Lorsque «l'information remplace le fusil» dans la guerre économique

La Tribune (Algiers)
12 Février 2007Publié sur le web le 12 Février 2007
Yasmine Ferroukhi
Abordée pour la première fois en conseil de gouvernement, le 20 décembre dernier, en tant que l'un des volets constituant le dossier portant Stratégie et politiques de relance et de développement industriels, la notion d'intelligence économique fera dans quelques jours et pour la première fois en Algérie l'objet d'une post-graduation spécialisée (PGS) que seule l'Université de la formation continue (UFC) assure pour le moment.
Ceux en mesure d'appréhender la portée d'une telle spécialisation savent qu'il s'agit d'une grande première lorsqu'on sait par exemple qu'en France qui, elle, se considère déjà très en retard par rapport aux Anglo-Saxons, c'est toute une école qui lui est consacrée et dont le nom détermine à lui seul l'importance et les enjeux. Il s'agit de l'Ecole de guerre économique de Paris, une référence européenne, car les guerres sont aujourd'hui indéniablement économiques où, dit-on, «l'information remplace le fusil, et le concurrent, l'ennemi».

■ Vers l’intelligence économique

Vers l’intelligence économique
Farid Alilat
Collecter des informations pour mieux gérer son entreprise.-->
C’est une grande première en Algérie. Une école spécialisée dans l’intelligence économique (IE) ouvrira ses portes en septembre 2007. Un partenariat a été signé, en mars dernier, à Alger, entre Benoît de Saint-Sernin, fondateur de l’École européenne d’intelligence économique de Versailles (France), et Amor Zebar, directeur de groupe de communication Visuel Image Promotion (VIP). Cette collaboration franco-algérienne portera notamment sur le plan de l’ingénierie pédagogique. Selon Amor Zebar, cette école, destinée aux universitaires et aux cadres d’entreprise, assurera un programme de formation étalé sur dix semaines à raison d’une semaine de cours par mois pendant dix mois. Huit semaines seront consacrées à la formation en tronc commun et deux autres aux spécialisations qui s’adresseront à tous ceux qui souhaitent devenir enseignant en intelligence économique, ou même monter une cellule d’IE au sein d’une société. « Nous voulons associer des professeurs et des chercheurs algériens à des enseignants qui viendront de l’École européenne afin d’assurer une formation de qualité. Nous ferons appel à des experts européens pour mettre en place un cadre adéquat aux 25 élèves que nous accueillerons au cours de la première phase », précise le directeur de VIP. Véritable travail de recueil, d’analyse, de traitement et de diffusion d’informations, l’IE permet de récolter les connaissances indispensables à la prise de décision et au management d’une entreprise. Depuis la mise en place de l’économie de marché au début des années 1990, plusieurs sociétés étrangères ont réussi à s’imposer en Algérie, en faisant de l’ombre aux entreprises locales, publiques ou privées, peu outillées en la matière, et en arrachant des parts de marché substantielles grâce à l’intelligence économique. Pour pallier ce manque, la nouvelle politique intitulée Stratégie et politiques de relance et de développement industriel vient d’être lancée par un Conseil du gouvernement spécialement consacré à la question. En attendant l’ouverture de la nouvelle école, l’Université de la formation continue (UFC) d’Alger vient, elle, de lancer le premier cycle de post-graduation en IE.

■ Vers l’intelligence économique

Vers l’intelligence économique
Farid Alilat
Collecter des informations pour mieux gérer son entreprise.-->
C’est une grande première en Algérie. Une école spécialisée dans l’intelligence économique (IE) ouvrira ses portes en septembre 2007. Un partenariat a été signé, en mars dernier, à Alger, entre Benoît de Saint-Sernin, fondateur de l’École européenne d’intelligence économique de Versailles (France), et Amor Zebar, directeur de groupe de communication Visuel Image Promotion (VIP). Cette collaboration franco-algérienne portera notamment sur le plan de l’ingénierie pédagogique. Selon Amor Zebar, cette école, destinée aux universitaires et aux cadres d’entreprise, assurera un programme de formation étalé sur dix semaines à raison d’une semaine de cours par mois pendant dix mois. Huit semaines seront consacrées à la formation en tronc commun et deux autres aux spécialisations qui s’adresseront à tous ceux qui souhaitent devenir enseignant en intelligence économique, ou même monter une cellule d’IE au sein d’une société. « Nous voulons associer des professeurs et des chercheurs algériens à des enseignants qui viendront de l’École européenne afin d’assurer une formation de qualité. Nous ferons appel à des experts européens pour mettre en place un cadre adéquat aux 25 élèves que nous accueillerons au cours de la première phase », précise le directeur de VIP. Véritable travail de recueil, d’analyse, de traitement et de diffusion d’informations, l’IE permet de récolter les connaissances indispensables à la prise de décision et au management d’une entreprise. Depuis la mise en place de l’économie de marché au début des années 1990, plusieurs sociétés étrangères ont réussi à s’imposer en Algérie, en faisant de l’ombre aux entreprises locales, publiques ou privées, peu outillées en la matière, et en arrachant des parts de marché substantielles grâce à l’intelligence économique. Pour pallier ce manque, la nouvelle politique intitulée Stratégie et politiques de relance et de développement industriel vient d’être lancée par un Conseil du gouvernement spécialement consacré à la question. En attendant l’ouverture de la nouvelle école, l’Université de la formation continue (UFC) d’Alger vient, elle, de lancer le premier cycle de post-graduation en IE.

■ Stratégies et politiques de relance et de développement industriels”

Le Conseil de gouvernement algérien s’est réuni le mercredi 20 décembre 2006, sous la présidence de Abdelaziz Belkhadem, Chef du gouvernement.
Le Conseil de gouvernement a poursuivi l’examen du dossier “Stratégies et politiques de relance et de développement industriels”
“L’intelligence économique sous-tend, ainsi, un volet important de la stratégie nationale industrielle et vise à la réalisation de quatre objectifs majeurs qui sont :— la diffusion d’une culture de l’intelligence économique qui ambitionne une évolution des comportements individuels et collectifs des acteurs économiques publics et privés, dans une vision collective et pluridisciplinaire,— la création d’une synergie public-privé et le développement d’une perception nouvelle de leurs relations basées sur la confiance mutuelle, indispensable à l’essor de l’industrie nationale,— la promotion du développement et la garantie de la sécurité du patrimoine technologique et industriel national par la mise en place des dispositifs de veille capables de faire face aux enjeux de l’ouverture du marché national et la concurrence et de décourager les pratiques déloyales des concurrents,— le développement de la fonction prospective par la mise en système des institutions publiques, des entreprises, des universités, des centres de recherche et des acteurs économiques, à l’effet de cerner les évolutions et de déceler les actions stratégiques à entreprendre sur le moyen et le long terme pour l’industrie nationale.”
Lire la suite : El MoudjahidVoir aussi : Agence Algérienne d’Information, El Watan

■ Algérie Télécom et la veille stratégique

Article complet: Algérie Télécom et la veille stratégique
19.06.05
Algérie Télécom et la veille stratégique
"Finalement, tout s’explique. Si Algérie Télécom a toujours dégagé l’image d’une entreprise en déphasage de son marché, c’est dû, en grande partie, au fait qu’elle n’a jamais disposé des outils du management moderne.L’entreprise qui intervient sur la téléphonie fixe et ses usages ne semble pas donner de crédit à la fonction de «veille stratégique».C’est ce qui est confirmé en analysant les propos du premier responsable d’AT, M. Ouarets, qui a, dans une intervention lors du colloque international sur la veille stratégique en entreprise, apporté la preuve de l’inexistence de cette fonction au sein d’Algérie Télécom, sinon une cellule dépourvue de moyens matériels et surtout humains pour accomplir cette tâche avant-gardiste dans un marché concurrentiel.La fameuse cellule de veille d’AT compte pas plus de trois individus pour une entreprise qui emploie des milliers de personnes ..."
Lire l'article (Source : La Nouvelle République, 19/06/05)

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■ Pour la première fois en Algérie :

Pour la première fois en Algérie :l'UFC lance une formation de post graduation spécialisée en IE«L’intelligence économique est enfin enseignée pour la première fois en Algérie, à l’initiative de l’Université de la Formation Continue (UFC), et une formation en post- graduation qui a démarré en mois de mai 2007». Cette nouvelle spécialité permettra de former de futurs managers et sera de grande utilité pour les entreprises algériennes.Cet enseignement est pris en charge par des spécialistes algériens et étrangers conformément à une convention signée avec une université parisienne. Il faut savoir que cette nouvelle discipline est jugée nécessaire et primordiale pour les entreprises et l’économie nationale en générale.
Publié par Dzerie à l'adresse 05:49 0 commentaires

■ Htelecom inaugure l’ère de l’intelligence économique en Algérie

Htelecom inaugure l’ère de l’intelligence économique en Algérie
dimanche 8 avril 2007.
L’information est plus que jamais au cœur des systèmes économiques modernes en Algérie. Les entreprises et les opérateurs algériens disposeront désormais d’outils et de solutions qui leur permettront d’évoluer "intelligemment" dans leur environnement économique.

En effet, le groupe Hasnaoui à travers sa filiale Htelecom, vient de s’allier à LexisNexis, le leader mondial des outils d’analyse automatique de l’information multilingue, en signant une convention de partenariat stratégique.
Dans les économies dites avancées, l’information vaut son pesant d’or, au vu de l’importance capitale qu’elle revêt pour le devenir ou même la survie d’une entreprise.
Faisant face à la mondialisation, un environnement concurrentiel de plus en plus rude, ainsi qu’à une évolution technologique rapide, les entreprises se trouvent confrontées au défi d’appréhender complètement les risques et les opportunités qu’offre le marché mondial et prendre les bonnes décisions au bon moment.
La solution réside dans la mise en place d’un département d’intelligence économique. C’est ce que proposent désormais Htelecom, qui mettra sur le marché algérien les solutions de LexisNexis, qui ont fait leur preuve ailleurs. C’est lors d’une conférence de presse tenue dans un grand hôtel d’Alger, en présence des responsables des deux parties, que ce partenariat a été annoncé.
Les solutions de LexisNexis aident, souligne-t-on, "les analystes et les managers des entreprises et des administrations à recueillir, à filtrer et à analyser en permanence et en quasi-temps réel plusieurs centaines de milliers de documents structurés ou non en toutes langues, qui sont diffusés chaque jour sur Internet sur les problématiques qui les concernent".
L’offre de Htelecom qui consiste en des solutions de LexisNexis, qui s’adapte aux besoins de chaque client en matière de mise en place de systèmes de collecte et de traitement d’information, à travers diverses sources, s’adresse aux entreprises, aux institutions et établissements financiers, aux investisseurs à la recherche d’opportunités et autres.
Jean-Bernard Pinatel, président d’honneur de Datops Consulting et de la Fédération des professionnels de l’intelligence économique, dans son allocution, au cours de la conférence, livrera quelques éléments sur l’importance de l’intelligence économique dans le développement d’une entreprise. Selon lui, le concept de l’intelligence économique est né en France en 1994, pour faire face à la mondialisation, qui tend à "faire de cette menace une opportunité pour les entreprises", par justement la collecte de l’information, son tri et son utilisation à bon escient.
"Dans les années 70, le volume d’informations double en sept ans. En 2010, ce sera toutes les 11 heures", indiquera l’orateur. Il est vrai qu’aujourd’hui, l’on assiste à une explosion des sources d’informations. Ce qui fait donc qu’il est difficile pour une entreprise de trouver la bonne info au bon moment, qui permettrait de la prise de la bonne décision. La problématique de la langue se pose également. "Tout indique que dès 2010, c’est le chinois qui va dominer le monde de l’information notamment sur Internet. Actuellement, c’est l’anglais qui est en tête avec 34% du volume des informations diffusées", soulignera Jean-Bernard Pinatel.
Le responsable des réseaux au sein de Htelecom, Patrick Jourdan, notera que le marché de l’information en Algérie, même s’il en est à ses balbutiements, est très porteur, eu égard au développement rapide de l’économie algérienne
Yazid B. — Horizon
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Htelecom inaugure l’ère de l’intelligence économique en Algérie le : 8 avril 2007
Avez vous ( message adressé a l auteur de l article ) ete payé pour publier cet article. Vous faites là, la promotion d un service offert par une entreprise privée.
Des demain, si un autre acteur debarque sur le marché de l intelligence economique, publierez vous un article pour le signaler ?
A quand des articles de presse neutre ?

■ Algérie, Maroc, Tunisie ... et Intelligence Economique

Algérie, Maroc, Tunisie ... et Intelligence Economique
samedi 24 février 2007 à 14:01Catégorie(s): :: Intelligence Economique :: ::Lien permanent: 100 ::
Ces derniers mois, de nombreux articles relatent l'intérêt du Maroc, de l'Algérie, et dans une moindre mesure de la Tunisie, pour l'intelligence économique (IE), soit dans le cadre d'une application de l'IE dans ces pays, soit par intérêt pour ce qu'il se passe et comment elle est mise en place en France. Ces articles peuvent être facilement identifiés via une simple (mais non moins efficace) veille réalisée sur quelques blogs s'intéressant de près ou de loin à l'IE et sur des sites d'actualités avec un agrégateur de flux RSS (par exemple Feedreader, Thunderbird ou RSS Bandit, pour n'en citer que 3, gratuits et open source) paramétré sur une recherche avec l'expression "intelligence économique".Création d'une formation universitaire en IE pour les cadres en Algérie, création d'une association marocaine d'IE (AMIE), organisation de colloques, interview d'acteurs de l'IE français, etc. Vous trouverez ci-dessous des liens vers quelques articles (non exhaustifs) à ce sujet:
Entretien avec Alain Juillet sur l'Economiste (quotidien économique du Maroc)
Alain Juillet au Maroc sur Spyworld
Entretien avec Alain Juillet, invité de la conférence d’APD Maroc (L’Association pour le Progrès des Dirigeants) sur lematin.ma et Spyworld
Alain Juillet : « Nous sommes dans un monde où il faut entrecroiser l’information » sur lematin.ma via veille.com
Alain Juillet: "L’IE n’est pas réservée qu’aux grandes entreprises" sur activeille.net
Entretien avec Christian Harbulot sur l'Economiste
APD-Maroc organise un séminaire de formation sur la Sécurité des systèmes d'information sur avmaroc.com
De la veille stratégique pour promouvoir le tourisme ... sur lematin.ma via vtech.canalblog.com
Le Maroc à l'heure de l'intelligence économique sur kesako.canalblog.com
"Une Association marocaine d’intelligence économique (AMIE)" sur lereporter.ma
"A Quand notre Intelligence Economique ?" sur lanouvellerepublique.com (Quotidien Algérien d'information)
"L'intelligence économique ne doit pas céder à l'effet de mode" sur lematin.ma
La veille au Maroc sur euresisleblog.blogspot.com
"Le Maroc à l’ère de l’Intelligence Economique" sur infoguerre.com
Table ronde sur l’intelligence économique en Algérie en janvier 2007 sur elmoudjahid.com
"Un nouveau mode de gestion des entreprises s’impose" sur lanouvellerepublique.com
"Les entreprises algériennes entre intelligence économique et espionnage" sur jeune-independant.com via spyworld-actu.com
"Algérie : Les entreprises doivent changer de mentalité" sur actualite.el-annabi.com
"Algérie: Lorsque «l'information remplace le fusil» dans la guerre économique" sur allafrica.com
"La formation de l’intelligence économique: une nécessité pour les entreprises algériennes" sur lemaghrebdz.com
Tunisie: Un nouvel outil de l'intelligence économique sur allafrica.com
"Tunise: un observatoire national des sciences et de la technologie" sur Vedocci
"Carlyle s’intéresse au Maghreb" sur algerie-dz.com via spyworld-actu.com
"L'intelligence économique fait son entrée à l'Université algérienne" sur allafrica.com via Vedocci
"Elle sera bientôt enseignée en Algérie" sur lanouvellerepublique.com
"Algérie : Stratégies et politiques de relance et de développement industriels" sur Vedocci
"L’intelligence économique en Algérie" sur algerie-dz.com
"Intelligence économique en Algérie" sur Verbalkint
"L'Algérie mise sur l'intelligence économique" sur euresisleblog.blogspot.com
Mise à jour du 16 mars 2007: Voici ci-dessous quelques liens proposés par intellinor.org comme indiqué dans un article reprenant ce billet. Attention, dans cet article, les liens proposés ne sont pas fonctionnels (il manque dans toutes les adresses "/page/" après "mondialisation"). Ces liens ont été corrigés ci-dessous pour un accès direct aux articles :
Algérie: «Il faut s’adonner à la pratique de l’intelligence économique”
Lorsque «l’information remplace le fusil» dans la guerre économique
Algérie: Nouvelle stratégie industrielle
Tunisie: Le commerce électronique sera plus développé à l’avenir

■ L'Algerie mise sur l'intelligence economique

05 février 2007

[Divers - Intelligence] L'Algérie mise sur l'intelligence économique
Tel est le titre d'un billet récent (22.12.06) publié sur algerie-dz.com (merci au blog veille.ma pour l'info).«L'intelligence économique est comprise au sens du recueil, de l'analyse, du traitement et de la diffusion de l'information pertinente et utile qui contribue à la production des connaissances indispensables à la prise de décision et au pilotage des entreprises constituant le tissu industriel national. Elle s'entend comme une démarche d'anticipation et de projection dans le futur, fondée sur les liens qui unissent les réseaux des entreprises et ceux des opérateurs économiques», a précisé le gouvernement dans un communiqué rendu public à l'issue de sa réunion...."Outil stratégique de maitrise de l'information et de la connaissance de l'environnement géoéconomique, l'intelligence économique constitue le cadre privilégié d'observation des évolutions du marché concurrentiel et permet à l'entreprise et aux acteurs économiques de se doter de capacités de réactivité, d'adaptation et de prise de décision, face aux défis de l'environnement, en permanente mutation"...Voir le communiqué du gouvernement algérien sur le site du Minsitère des Affaires Etrangères: http://193.194.78.233/ma_fr/stories.php?story=06/12/23/4430522 http://www.algerie-dz.com/article7552.html
Publié par Pierre-yves Debliquy à l'adresse 5:25 AM

■ L'Algerie mise sur l'intelligence economique

05 février 2007

[Divers - Intelligence] L'Algérie mise sur l'intelligence économique
Tel est le titre d'un billet récent (22.12.06) publié sur algerie-dz.com (merci au blog veille.ma pour l'info).«L'intelligence économique est comprise au sens du recueil, de l'analyse, du traitement et de la diffusion de l'information pertinente et utile qui contribue à la production des connaissances indispensables à la prise de décision et au pilotage des entreprises constituant le tissu industriel national. Elle s'entend comme une démarche d'anticipation et de projection dans le futur, fondée sur les liens qui unissent les réseaux des entreprises et ceux des opérateurs économiques», a précisé le gouvernement dans un communiqué rendu public à l'issue de sa réunion...."Outil stratégique de maitrise de l'information et de la connaissance de l'environnement géoéconomique, l'intelligence économique constitue le cadre privilégié d'observation des évolutions du marché concurrentiel et permet à l'entreprise et aux acteurs économiques de se doter de capacités de réactivité, d'adaptation et de prise de décision, face aux défis de l'environnement, en permanente mutation"...Voir le communiqué du gouvernement algérien sur le site du Minsitère des Affaires Etrangères: http://193.194.78.233/ma_fr/stories.php?story=06/12/23/4430522 http://www.algerie-dz.com/article7552.html
Publié par Pierre-yves Debliquy à l'adresse 5:25 AM

■ L’intelligence économique en Algérie :

L’intelligence économique en Algérie :
Posté par Moderateur le 9/1/2008 9:14:56 (71 lectures)

Le concept d’Intelligence Economique (IE) a reçu une grande attention depuis quelques années de la part de différents acteurs des sphères politique, économique et académique en Algérie. Au-delà des définitions...Peut-on dépasser le stade des définitions et de l’initiation à l’intelligence économique en Algérie pour dégager les termes d’une mise en œuvre concrète des stratégies, démarches et outils d’intelligence économique tant au niveau de l’Etat qu’au niveau des entreprises ?Le concept d’Intelligence Economique (IE) a reçu une grande attention depuis quelques années de la part de différents acteurs des sphères politique, économique et académique en Algérie. Ces acteurs, qui cherchent à se positionner sur un marché porteur, ont des motivations diverses qui ne vont pas forcément dans le sens de l’intérêt de la Nation. Voila un premier élément d’explication au constat suivant : beaucoup de bruit autour du concept et très peu d’actions concrètes menées. Sans prétendre faire un état des lieux de l’IE en Algérie, nous pouvons développer notre constat à deux niveaux d’analyse : "Au niveau du leadership politique, le gouvernement n’a pas réussi à dégager un plan d’action pour répondre aux prérogatives qui sont les siennes dans ce domaine et rattraper le retard accusé par notre pays en la matière. Le document issu des assises sur la nouvelle stratégie industrielle du pays, qui met l’accent sur le rôle de l’IE, en reste aux vœux pieux et à une série de recommandations vagues. Quant au conseil des ministres consacré à l’IE, il s’est avéré être le meilleur moyen d’expédier le débat sur cette question (le dossier de l’IE rejoint ainsi celui de la réforme de l’Etat, de l’Education…) ; " Au niveau des entreprises, le concept n’a pas suscité d’actions concrètes et les rares tentatives de mise en place de cellules d’IE et de veille stratégique ont été abandonnées pour des raisons que nous discuterons plus loin. Cet article se propose de donner quelques éclairages sur les conditions de mise en œuvre des stratégies, démarches et outils d’IE à la lumière de l’expérience algérienne et internationale.Au niveau de l’Etat.La nécessité d’une action de l’Etat se justifie par les éléments suivants : "Le poids du secteur public dans l’économie nationale ; "L’importance de ses structures dans ce domaine (appareil statistique, ambassades, chambres de commerce…) ; "Son rôle dans la définition des axes prioritaires de développement et par conséquent des actions prioritaires d’IE ; "Ses pouvoirs régaliens. Cette action, si elle est nécessaire, doit, néanmoins, éviter deux écueils : le premier, en relation avec le désengagement total de l’Etat de la sphère économique, entrepris depuis le début des années quatre vingt dix sous l’impulsion (ou le prétexte) de l’ajustement structurel, le second consiste en un retour à l’assistanat ou à une substitution de l’Etat aux entreprise dans leur rôle dans ce domaine. L’une des priorités actuelles est de faire un état des lieux de l’IE en Algérie. Cette action doit poursuivre les objectifs suivants : "évaluer les besoins réels ; "mobiliser les acteurs concernés ; "faire émerger des propositions constructives ; "définir les actions prioritaires. La production d’un rapport ne devra pas être une fin en soi, c’est le processus d’évaluation qui est important dans la mesure où : "il mobilise les différents acteurs ; "il donne un signal fort de l’engagement de l’Etat ; "il explicite les orientations stratégiques et crée une vision claire ; "il forme (au double sens d’apprentissage et de création) le premier noyau de responsables ; "il stabilise la terminologie du domaine. "Etc. Création d’un organe central. Rattaché directement au chef du gouvernement ou à la présidence de la république, il dispose de représentants dans les ministères importants (Finances, Participation et Promotion des Investissements, PME et Artisanat, Commerce, Affaires Etrangères…) et les autres organismes concernés (DRS, INESG, Douanes, CNIS, ONS, CNES, ANDI, CACI, CAGEX, ALGEX, FGAR, ,…) et en concertation avec les entreprises (FCE, associations professionnelles,…). Il sera chargé : "d’élaborer, à la lumière des exigences mouvantes de l’économie mondiale, des outils, des méthodes, des analyses, des scénarios dans les domaines jugés prioritaires de la gouvernance et du développement durable ; "d’organiser et d’animer des conférences périodiques de haut niveau sur les questions économiques nationales et internationales d’actualité ; "d’organiser des séminaires de perfectionnement et des ateliers à l’effet de sensibiliser les cadres de tous les secteurs sur les questions managériales, d’IE et de prospective ; "de mener des études stratégiques au service du leadership national ; "d’analyser les rapports et /ou études élaborés par d’autres organismes nationaux ou internationaux et en faire périodiquement des synthèses pour les pouvoirs publics ; "d’élaborer une base de données sur les grandes entreprises, les entreprises globalisées et leurs actions dans le monde et en Algérie pour disposer d’un outil d’aide à la décision en matière de contrôle des investissements étrangers, de politique d’influence et de contre influence. L’action de l’Etat au niveau national doit se décliner au niveau régional. Le choix d’une unité géographique n’est pas facile à faire : par wilayas, cela n’offre pas de visibilité suffisante et ne permet pas d’atteindre une taille critique pour mutualiser les outils et les initiatives, par régions (Est, Centre, Ouest et Sud), cela ne fait pas émerger les caractéristiques et les avantages compétitifs qui existent en leur sein. Dans cette perspective, la création de pôles de compétitivité et d’excellence devient primordiale, une stratégie ainsi qu’une démarche d’IE deviennent déterminants dans leur création et dans l’optimisation de leur rôle. Les objectifs que doit se fixer une politique d’IE au niveau des pôles de compétitivité sont : "valoriser les pôles de compétitivité et les rendre plus attractifs grâce à une stratégie d’influence ; "définir les projets stratégiques et coordonner leur mise en œuvre ; "saisir les opportunités et anticiper les risques liés aux mutations dans l’environnement de chaque pôle. Les actions concrètes à ce niveau peuvent être : "l’utilisation d’outils communs ; "la création de base de données commune ; "la collaboration en R&D ; "la collaboration en matière de réponse aux appels d’offres et en étude de marchés ; "l’attraction des meilleures compétences en relation avec l’activité du pôle. Dans ce cadre, le rôle des universités est central puisqu’elles constituent le noyau pourvoyeur en compétences et en connaissances. Elles doivent travailler en étroite collaboration avec les entreprises de la région sur des axes prioritaires dans un partenariat gagnant gagnant (il va de soi que cette question est centrale et mérite d’être approfondie).Au niveau des entreprises.La mise en œuvre des démarches d’IE en entreprise est un processus complexe qui doit aboutir à un changement culturel important. La conduite d’une telle démarche doit se faire selon le corpus de connaissances du management de projet et du changement. Dans de nombreuses entreprises, cette mise en œuvre a été subie plutôt que conduite. Réalisés souvent dans l’urgence, ces démarches répondent à des objectifs immédiats et locaux. La cohérence interne des initiatives et leur adéquation avec la stratégie de l’entreprise sont rarement prises en compte. Ces deux phénomènes sont exacerbés par la pression de l’offre technologique et sa diversité qui ont poussé les entreprises à opter pour la dernière offre mise sur le marché. Sans discuter de la conduite de cette démarche, nous citons dans ce qui suit les conditions minimales à réunir pour leur réussite. "Aligner la stratégie en matière d’IE sur la stratégie de l’entreprise. Cette stratégie doit être comprise par tous les salariés qui doivent comprendre aussi leurs rôles individuellement dans sa réalisation, car l’IE n’est pas une collecte d’informations quelconques mais plutôt une démarche qui tend à servir les objectifs de l’entreprise ; "Privilégier les petits projets de percée qui vont dans le sens de la stratégie. En démontrant des bénéfices réels, ces projets suscitent l’adhésion des autres salariés et surtout de la direction, ils permettent aussi d’appréhender les difficultés de mise en œuvre et instaurent une vraie culture de l’IE dans l’entreprise ; "Commencer par de petits groupes de personnes très motivées et enthousiastes. Ce qui fait la réussite d’un projet, ce n’est pas l’idée, mais les personnes. Typiquement ces personnes doivent avoir les qualités suivantes : grande curiosité intellectuelle, capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire et en mode projet, grande capacité de communication, excellente capacité rédactionnelle et de synthèse, dynamisme, réactivité, créativité, originalité et non conformisme ; "Faire évoluer la politique des ressources humaines en fonction des exigences de la culture de l’IE. En reconnaissant les métiers de l’IE dans la nomenclature de l’entreprise, en adoptant un système de rémunération qui valorise les compétences et le partage des connaissances et en reconnaissant les initiatives innovantes et créatrices ; "Réorganiser la structure de l’entreprise en décloisonnant les fonctions et en réduisant les niveaux hiérarchiques. Le but recherché est une meilleure diffusion de l’information et une meilleure communication entre les salariés pour augmenter l’intelligibilité des problèmes en offrant des points de vue différents. Une structure d’IE doit être rattachée directement à la direction avec des représentants dans chaque département ; "Consacrer du temps, des moyens et un budget à l’IE ; "Former sur les nouvelles pratiques et les nouveaux outils. Aucune appropriation des méthodes et outils de l’IE ne peut se faire sans une solide formation à laquelle il faut consacrer suffisamment de temps et d’argent. Sans ces quelques conditions, toute démarche d’IE ressemblera à un greffon incompatible avec son hôte. On ne peut pas introduire des pratiques et de outils qui exigent une grande ouverture à l’information, un travail en équipe et une traçabilité sans faille dans des entreprises qui cultivent le secret, l’individualisme et la culture orale. Nous terminerons par deux notes. La première, sur l’approche techniciste prônée par certains fournisseurs de solutions informatiques. Bien que la pratique de l’IE ne soit pas possible à grande échelle sans outils informatiques, en achetant des logiciels très coûteux, dont le besoin ne correspond souvent pas à la demande de l’entreprise, la démarche d’IE se transforme en gouffre financier et en une tâche supplémentaire à effectuer. Loin de créer la culture de l’IE recherchée, ces outils sont souvent le chemin le plus court vers l’échec. La seconde remarque concerne la formation. Il est très souhaitable actuellement qu’il y ait des séminaires de formation sur les pratique et les outils d’IE ainsi qu’un diplôme professionnel de troisième cycle à l’adresse de gens porteurs d’un réel projet professionnel pour leurs entreprises et qui présentent les qualités comportementales requises pour les métiers de l’IE.Les auteurs sont Ph.D, Expert Consultant International et ConsultantNasser BouyahiaouiKarim Hamadache Source quotidien El watan economie 07-01-2008