3e Colloque international d’intelligence économique
Un manager branché en vaut deux
Sous le haut patronage du ministre de la PME et de l’Artisanat, NT2S consulting Inc a jeté son dévolu sur l’hôtel El Aurassi pour y organiser deux jours durant (8 et 9 avril) la troisième édition du colloque international d’intelligence économique.
Pour les managers réputés branchés, l’intelligence économique paraît «la seule planche de salut», voire même «un passage obligé» pour améliorer les performances globales de l’entreprise et participer, ainsi, à la croissance économique. Pourtant, tous les spécialistes de ce «module» ne partagent pas le même avis sur la question. C’est le cas par exemple de M. Jean-Louis Levet, éminent universitaire et non moins chercheur de renom qui voit davantage dans l’intelligence économique «plutôt un moyen qu’une fin en soi». Voilà qui nous change un peu d’une part de mythe qui entoure ce concept, comme tous ceux imposés par les standards «unilatéraux» de la mondialisation. Mais que ne ferait-on, n’est-ce pas, au nom de cette même mondialisation ? Toujours est-il qu’il faut comprendre par intelligence économique, pour faire simple «la recherche de toute information pertinente et significative destinée à booster et doper l’entreprise» dans un marché marqué par une concurrence féroce. C’est dire donc s’il est indispensable d’avoir «au moins une information d’avance» sur ses concurrents. Encore faut-il, évidemment, savoir «traiter» cette même information, c’est-à-dire «la gérer au mieux des intérêts de l’entreprise» pour reprendre Jean-Marc Falcone, autre consultant de haut niveau et communicant. Une condition toutefois «nécessaire mais pas pour autant suffisante». Car il ne faut surtout pas croire que l’intelligence économique
«est la panacée idéale» qui rendrait à l’entreprise «ses lettres de noblesse». Il n’y a donc pas de «solution miracle» quand bien même cette autre manière de gérer constituerait «un précieux appoint et outil» parmi d’autres qu’on emprunte à ce qu’il est convenu d’appeler «l’innovation managériale». Bien entendu, on ne perdra pas pour autant de vue «l’impérieuse nécessité de la mise à niveau de nos managers» surtout quand on sait toute l’importance que prend le fameux know-how dans la vie et la survie des entreprises dont on ne connaît que trop
«le fort taux de mortalité» pour paraphraser M. Mohamed Bennini, ci-devant P-DG d’Algex. Désormais, il importe de «penser national et international» et tenir donc compte et du micro et du macro-environnement. Ce qui est une forme d’intelligence économique et de stratégie de veille dans la mesure où «une bonne maîtrise de l’information est une garantie et une assurance certaine pour se prémunir des risques réels et potentiels». Enfin, l’intelligence économique n’est pas toujours «utilisée à bon escient» selon certains spécialistes, puisque quelque part «utilisée à d’autres fins». Même si dans ce domaine, en particulier, la fin peut justifier les moyens…
A. Zentar
http://www.lejourdalgerie.com/Editions/090407/une/Lejour.htm
09/02/2008
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