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INTELLIGENCE ECONOMIQUE EN ALGERIE
L'Afrique est dans une situation où le développement économique n'est pas un besoin, mais une condition de survie. Le positionnement géopolitique des Etats (par exemple l'Afrique du Nord et l'Europe), l'exploitation des ressources naturelles (par exemple les ressources pétrolières), l'implantation de capitaux étrangers (par exemple saoudiens, au Mali), la stabilité politique (Côte d'Ivoire) ou encore l'ingérence humanitaire sont autant de questions fondamentales liées à la notion économique. Des enjeux primordiaux qui méritent une réflexion en amont et une excellente exploitation de l'information, soit une "intelligence" économique de tout premier plan. C'est ce qui transparaît de cet article qui concerne plus spécifiquement l'Algérie, malgré la toute récente découverte de la discipline telle que définie en France, de son appellation "scientifique" et de ses premières applications opérationnelles.
En Algérie, rares sont les chefs d'entreprise qui accordent à ce concept tout l'intérêt qu'il mérite, en raison de la confusion qui est faite entre l'intelligence économique et l'espionnage qui utilise des procédés illégaux pour avoir accès à une information. C'est ce qui ressort en substance du débat animé, hier, au forum d'El Moudjahid par des experts économiques et des consultants spécialistes dans le domaine de l'information et de la communication. Tout en définissant l'intelligence économique comme étant une pratique légale consistant à rechercher, traiter et diffuser l'information en vue de son exploitation, les experts participant au débat sur l'intelligence économique en Algérie, ont indiqué que ce concept est traduit actuellement dans les entreprises modernes par la veille informationnelle, une activité qui consiste à étudier des informations stratégiques pour permettre d'anticiper les évolutions et les innovations du marché. L'information devient, de ce fait, un produit que les entreprises doivent exploiter intelligemment pour pénétrer des marchés, préserver des acquis ou s'imposer sur des créneaux économiques. De l'avis de certains intervenants, plusieurs sociétés étrangères ont réussi à s'imposer sur le marché algérien, faire de l'ombre aux entreprises algériennes et arracher des parts importantes à l'exportation grâce à des procédés relevant, essentiellement, de l'intelligence économique. C'est la raison pour laquelle, un conseil de gouvernement a été récemment consacré à cette problématique dans le cadre du dossier portant « Stratégie et politiques de relance et de développement industriel » en Algérie, présenté par Abdelhamid Temmar, ministre des Participations et de la Promotion des investissements. Le gouvernement définit, à ce propos, l'intelligence économique comme étant un travail de « recueil, d'analyse, de traitement et de diffusion de l'information pertinente et utile qui contribue à la production des connaissances indispensables à la prise de décision et au pilotage des entreprises constituant le tissu industriel national ». Incluse désormais dans la stratégie nationale industrielle du pays, l'intelligence économique devrait, aux yeux des autorités publiques, bénéficier d'une large diffusion au sein des entreprises publiques et privées afin de garantir « la sécurité du patrimoine technologique et industriel national ». D'après une synthèse de Rayane, algerie-dz.com D'après El Watan
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